Équipe organisatrice
Aurore Bonnet, responsable scientifique
Architecte DPLG, Aurore Bonnet prépare actuellement une thèse en Urbanisme mention Architecture avec l’Université de Grenoble, au CRESSON (Centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain) et à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble. Elle travaille sur les rythmes de marche dans l’espace public. Dans cet exercice de qualification d’espaces urbains à partir des corps, elle utilise l’observation vidéographique pour saisir et exprimer ces phénomènes. Ce qu’elle articule à la théorisation de la Post Modern Dance et de la danse contemporaine à ces fins.
Laure Brayer, responsable scientifique
Architecte, Laure Brayer réalise un doctorat en architecture avec l’Université de Grenoble, au CRESSON (Centre de Recherche sur l’Espace Sonore et l’Environnement Urbain) et à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble. Son travail porte sur la question du taskscape, ou paysage en pratique, comme l’une des dimensions clefs dans l’évolution permanente du paysage urbain. Située dans le champ des ambiances architecturales et urbaines, cette recherche interroge les potentialités des images en mouvement en terme de perception, de compréhension, de représentation et de conception partagée d’espaces publics urbains.
Guillaume Meigneux
Architecte DPLG, réalisateur et vidéaste, Guillaume Meigneux réalise un doctorat en architecture avec l’Université de Grenoble, au CRESSON (Centre de Recherche sur l’Espace Sonore et l’Environnement Urbain) et à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble dans le cadre d’un dispositif CIFRE avec l’agence d’architecture, d’urbanisme et de paysage INterland. Son travail consiste à éprouver la technique du compositing (forme d’agencement des images-mouvements au sein d’une même image-mouvement) comme outil de représentation des ambiances architecturales et urbaines dans les différentes phases de conception du projet urbain.
Communicants
Naïm Aït-Sidhoum
Naïm Aït-Sidhoum travaille et vit à Annecy et Grenoble. Il est architecte et enseignant à l’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy. Depuis 2007 il intervient dans les collectifs Zoom (architecture temporaire) et Pied la Biche (vidéo). Les travaux de ces collectifs sont tantôt pris dans des logiques de production artistique tantôt dans le champ de l’aménagement du territoire. En 2011 il est impliqué dans un projet de fiction télévisée locale dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble.
Dimitri Chamblas
Il apprend la danse à l’école de danse de l’opéra de Paris puis au CNSM de Lyon. Il travaille ensuite avec Dominique Bagouet, Mathilde Monnier, Boris Charmatz, Régine Chopinot, Emmanuelle Huynh… C’est avec Boris Charmatz que Dimitri Chamblas s’est fait connaître internationalement notamment avec le succès de Les Disparates (1994) et surtout du duo À bras-le-corps (1998). Dimitri Chamblas collabore également à des projets audiovisuels en tant que réalisateur et signe des projets mêlant danse et vidéo, comme Horace-Benedict ou À nos endroits avec le danseur Bertrand Davy. Il a créé en 1992, avec Boris Charmatz, l’association Edna. En 2002, Dimitri Chamblas s’associe au producteur Jean-Jacques Cabuy pour créer SAME. Cette structure franco belge produit des clips, des films publicitaires et des courts métrages.
Carlotta Daró
Docteur en histoire de l’art, Carlotta Darò travaille sur l’impact des technologies de transmission sonore et des infrastructures de la télécommunication dans la théorie architecturale et urbaine moderne. Elle a enseigné à l’Ecole nationale supérieure d’architecture Paris Malaquais et à McGill University.
Marianita Palumbo
Maria Anita Palumbo, est anthropologue, doctorante à l’EHESS et au Laboratoire Architecture/Anthropologie de l’ENSAPV. Elle rédige actuellement sa thèse en anthropologie urbaine («Barbes : Pourquoi ailleurs commence ici ? Construction et déconstruction d’un espace d’altérité ») où elle articule dynamiques spatiales et production de l’altérité. Elle a aussi réalisé plusieurs travaux audiovisuels qui explorent la relation entre ville et images, espaces et représentations dans des contextes de transformation urbaine. Son champ de recherche se situe à cheval entre l’anthropologie, le monde urbain et l’audiovisuel. Depuis 2006 elle est vacataire en Sciences Humaines et Sociales à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville et de Paris La Villette.
Valérie Pico
Valérie Pico est chef monteuse de films de fiction, et de documentaires. Elle a travaillé notamment avec Frederik Wiseman, Charles Najman, Laurent Bouhnik, Naruna Kaplan de Macedo, Louise Botkay-Courcier, sur différents projets.
Marc Relieu
Marc RELIEU est enseignant-chercheur à l’École Nationale Supérieure des Télécommunications, membre du LTCI-UMR 3651 et chercheur associé au Centre d’Étude des Mouvements Sociaux (EHESS). Ses recherches s’efforcent de traiter la mobilité comme une caractéristique transversale à une variété d’activités, depuis des situations de coprésence visiophonique à distance jusqu’à des cours de locomotion pour malvoyants, en passant par l’organisation des conversations qui accompagnent et transforment les trajets. Il a publié, notamment : « Parler en marchant. Pour une écologie dynamique des échanges de paroles » (Langage et société, 1999), « Travaux en public. Découverte et exploration dynamique d’une situation spatiale problématique » (EHESS, 1999), « Ouvrir la boîte noire. Identification et localisation dans les conversations mobiles » (Réseaux, 2002), « Les usages des TIC en situation naturelle : une approche ethnométhodologique de l’hybridation des espaces d’activité » (Intellectica, 2005) Telecom Paristech Département des Sciences Economiques et Sociales Équipe Deixis 2229, route des Crêtes – BP193 06940 Sophia Antipolis
Nicolas Tixier
Nicolas Tixier est architecte et docteur en sciences pour l’ingénieur. Enseignant à l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble et à l’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy, chercheur au laboratoire Cresson (UMR CNRS n°1563), ses travaux concernent principalement les ambiances architecturales et urbaines. Il mène parallèlement une activité de projet au sein du collectif BazarUrbain (lauréat du palmarès des jeunes urbanistes 2007). De 2003 à 2010, il a été chargé de mission scientifique au Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère au Ministère de la Culture et de la Communication. Depuis 2009, il est président de la Cinémathèque de Grenoble.
Stéphane Tonnelat
Stéphane Tonnelat est chargé de recherche au CNRS au laboratoire CRH-LAVUE. Il mène un travail ethnographique sur divers types d’espaces publics urbains à Paris et New York. Ses principaux terrains sont les interstices urbains (terrains délaissés, friches), les parcs et jardins, le métro et le ferry. Il travaille actuellement sur deux projets principaux : avec William Kornblum à un projet de livre sur les interactions dans le métro New Yorkais, avec une attention particulière sur deux stations de la ligne 7 à Queens, avec Michèle Jolé à un projet de livre sur les usages des jardins publics parisiens. Son travail est consultable sur sa page: http://stephane.tonnelat.free.fr
Andrea Urlberger
Docteur en esthétique, sciences et technologies des arts, Andrea Urlberger est maître-assistante à l’École nationale supérieure d’architecture de Toulouse, chercheur au laboratoire LRA, ENSA Toulouse et chercheur associé à l’Équipe de recherche “Esthétique des nouveaux médias”, EdNM, Université Paris 8. La question de l’impact des technologies numériques et les liens entre les pratiques artistiques contemporaines et les territoires constituent le point central de ses recherches et publications.
Piero Zanini
Piero Zanini est chercheur au Laboratoire Architecture/Anthropologie (UMR LAVUE 7218 CNRS) de l’ENSA de Paris-La-Villette. Il est l’auteur en Italie de différents ouvrages dont Il significato del confine (1997) et Lo stretto indispensabile (2004, avec F. La Cecla). Il a publié en français « De la nécessité de (certains) lieux », in A. Berque, A. de Biase, Ph. Bonnin (dir.), L’habiter dans sa poétique première, Donner Lieu (2009) et « Reliefs alpins », Les carnets du paysage (à paraître).
Discutants
Pascal Amphoux
Architecte DPLG et Géographe, Pascal Amphoux est professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes. Exerçant une activité indépendante de praticien et de consultant sur de nombreux projets architecturaux, urbains et/ou environnementaux (Bureau CONTREPOINT, Projets urbains, Lausanne), il est aussi chercheur au Centre de Recherches sur l’Espace Sonore et l’Environnement Urbain (CRESSON, École d’Architecture de Grenoble, UMR CNRS). Il est membre du conseil scientifique Europan Europe, expert auprès de diverses institutions suisses, françaises ou européennes. Ses distinctions : Médaille d’argent de l’Académie d’Architecture, Paris, 2006 ; Lapin d’or, prix de la meilleure réalisation suisse en « architecture du paysage », Zürich, Hochparterre, Die Besten 2008 ; Flâneur d’or, prix des aménagements piétons, Zürich, 2008. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et publications scientifiques portant notamment sur les rapports entre la pratique du projet, l’esthétique paysagère et les méthodes des sciences sociales.
Ulrich Fischer
Ulrich Fischer a démarré son travail avec les images en mouvement en plein changement technologique au début des années 90 : l’informatique pointait son nez, l’argentique était au sommet de sa gloire et la vidéo amplifiait la « démocratisation » de la production audiovisuelle. L’apprentissage des 3 techniques, à l’époque totalement séparées, a constitué ce qui est le fondement formel de son travail aujourd’hui : la chance de l’accès non linéaire et la combinatoire (l’informatique), la possibilité de réaliser des images évocatrices et plastiques (cinéma) et la facilité de produire et distribuer à travers l’accès de moins en moins onéreux aux outils (vidéo). Sur ce chemin, il a réalisé plusieurs films courts (documentaires, fiction, animation). Dès les années 2000, il s’est orienté vers la performance et les installations, à travers des projets interactifs, en lien avec la ville (sortir de la salle de cinéma, amener les images dans la ville). La place de l’habitant, la question de la marge de manœuvre et des interactions entre personnes et espaces de vie, les utopies et alternatives, la place des nouveaux médias et l’informatique contextuelle sont quelques uns de ses cadres d’approches aux questions que soulève la ville contemporaine. Depuis 2007, il travaille essentiellement sur le projet « walking the edit » et la nouvelle plateforme d’édition en ligne « memoways »: cinéma, ville, participation et interactions ludiques en vue d’accéder de manière singulière et individuelle à la mémoire audiovisuelle d’un territoire.
Emmanuel Hermange
Emmanuel Hermange travaille à une sorte d’archéologie des formes de saisie du flux urbain dans les arts (littérature, peinture, photographie, cinéma, vidéo) depuis la fin du XVIIIe siècle. Son attention se porte en particulier sur les situations où s’imagine une adhérence au plus près de ce flux dans la perspective d’approches qui peuvent être herméneutique, formelle ou rythmique. Il a publié sur cette question « Notes sur l’invention du passant » (Parade, n° 8, 2009) où il met en relation des textes de Louis-Sébastien Mercier, E. T. A Hoffmann, Balzac, Jules Hetzel et Perec.
Christian Lallier
Christian Lallier est anthropologue-cinéaste, membre associé du Laboratoire d’Anthropologie Urbaine de l’Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain (IIAC-LAU / EHESS-CNRS). Il est Chargé de Mission Culture & Création à l’Institut Français de l’Éducation au sein de l’École Normale Supérieure de Lyon. Il a réalisé de nombreux films documentaires dont Changement à Gare du Nord (1995), Nioro-du-Sahel, une ville sous tension (1999), L’Argent de l’eau (2007)… Il a publié Pour une anthropologie filmée des interactions sociales aux Éditions des Archives Contemporaines. Ses travaux de recherche sur les conditions de l’observation filmée l’ont conduit à enseigner à l’ENS de Lyon pendant neuf ans, ainsi qu’à l’EHESS et à Sciences Po.
Alexandre Lambelet
Alexandre Lambelet, docteur en science politique, est actuellement post-doctorant au Centre d’études européennes de Science Po Paris. Ses travaux portent sur le rôle des mouvements sociaux et des groupes d’intérêt dans le cadre des politiques publiques. Membre du comité de direction de la revue ethnographiques.org, il développe plus particulièrement une réflexion sur l’observation des rassemblements, qu’elle soit vidéo ou ethnographique.
Yves-Marie L’Hour
Yves-Marie L’Hour, titulaire adjoint de la chaire « Modélisation des imaginaires, Innovation et Création » (http://imaginaires.telecom-paristech.fr/), chaire mixte Ecole Télécom ParisTech – Université Rennes 2), est ingénieur physicien (SupOptique ParisTech), artiste numérique et doctorant en philosophie (Université Paris 4 Sorbonne). Ses recherches en philosophie esthétique et en sciences cognitives portent sur la question des rapports entre perception et conscience phénoménale, ainsi que sur la comparaison des modes de connaissance rationnel et poétique. En tant qu’artiste plasticien, il a développé depuis 1996 dans le champ du cinéma expérimental puis dans celui des arts numériques et des installations multimédia une approche non figurative et ritualisée de l’image, plaçant l’accent sur les dimensions musicales et cognitives du langage visuel.
Damien Masson
Après avoir acquis une formation d’urbaniste à l’Institut d’Urbanisme de Lyon, Damien Masson a réalisé un Doctorat en Urbanisme mention Architecture, au sein du laboratoire Cresson. Ses thèmes principaux de recherche concernent les ambiances urbaines (sonores en particulier) et l’expérience sensible des mobilités (espaces et véhicules). Dans ce contexte, il mène conjointement une activité de recherche (Laboratoire Cresson depuis 2004 et MRTE depuis 2011), d’enseignement (maître de conférences en section 24 à l’Université de Cergy-Pontoise depuis 2011), de pratique opérationnelle (expertise pour la RATP, ADP, la Cité du Design de Saint-Etienne) et artistique (individuelle et en collectif).
Anne Sauvageot
Professeur émérite en sociologie, Anne Sauvageot est rattachée à l’Université Toulouse 2 le Mirail. Ses principaux thèmes de recherches sont les TIC et socialités, la Sociologie cognitive et les Interférences entre sociologies des arts et sociologies des sciences. Ces principaux ouvrages sont Figures de la publicité, figures du monde, PUF, 1987 ; Voirs et savoirs. Esquisse d’une sociologie du regard, PUF, 1994 ; L’épreuve des sens. De l’action sociale à la réalité virtuelle, PUF, 2003 ; Sophie Calle. L’art caméléon, PUF, 2006. Les contrats de recherche CNRS (collectifs) auxquels elle a travaillé portent sur les images de synthèse (1987) et les nouvelles figures de l’espace (1988), sur la culture visuelle et l’art collectif sur le Web (Ministère de la Culture, DAP, 1999), ainsi que sur les relations entre artistes et informaticiens (Ministère de la Culture, DAP, 2000).
Pascale Simard
Son diplôme d’architecture en poche, Pascale Simard a d’abord travaillé dans une société de production d’images de synthèse sur l’architecture et la ville. Menant de front travail et recherche, elle a passé un diplôme de réalisation vidéo à l’INA, puis un doctorat à l’École Centrale de Paris sur les systèmes de la représentation visuelle en architecture. Arrivée à l’Agence d’urbanisme de Lyon en 1992 en tant que directrice du « Département Image », elle a ensuite occupé divers postes plus transversaux, en passant également un an auprès d’une télévision locale pour réaliser des émissions et documentaires pédagogiques sur les grands enjeux métropolitains. Le fil rouge de cette expérience professionnelle concerne les outils, les méthodes et les compétences utiles pour « faire la ville ensemble », aussi bien au sein de l’entreprise, des partenariats institutionnels, qu’avec les habitants.
Jean-Paul Thibaud
Sociologue et urbaniste, Jean-Paul Thibaud est directeur de recherche au CNRS. Chercheur au Cresson (Centre de Recherche sur l’Espace Sonore et l’Environnement Urbain, UMR 1563 Ambiances Architecturales et Urbaines). Son domaine de recherche porte sur la théorie des ambiances urbaines, la perception ordinaire en milieu urbain, la culture et l’ethnographie sensibles des espaces publics. Il est responsable du Réseau International Ambiances (www.ambiances.net). Contact :
jean-paul.thibaud@grenoble.archi.fr.