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Le quotidien filmé – Archives filmiques et Espaces publics

Localisation

Salle Julie Berto, Passage de l’ancien Palais de Justice
Grenoble, France

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A propos

Le Quotidien filmé – Archives filmiques et Espaces publics

Que tout film, pour peu qu’il ait recours à l’enregistrement, puisse revendiquer la capacité de garder la marque (visuelle et sonore) d’une époque, particulièrement en témoignant de l’aspect et de l’agencement d’espaces urbains à une période donnée, est une évidence. Pour autant, cette évidence n’est pas sans engager une réflexion qui amène à interroger la notion d’archive filmique en mobilisant une série de concepts propres aux études urbaines, mais aussi propres aux études cinématographiques : la vue, la coupe, le plan, la séquence, la miniature urbaine, la synchronisation, etc.

Des concepts, mais aussi des démarches. En effet, une problématisation contemporaine de l’archive filmique peut tout aussi bien se faire en acte, c’est-à-dire en actes de création, à travers des prolongements et des propositions artistiques qui réévaluent, remontent, déplacent cette logique filmique. Une pensée de la conservation, au sens historique, ne peut probablement pas tout à fait être isolée d’un faisceau de démarches qui remettent en mouvement l’archive filmique. En outre, une ville peut aussi être le site d’expériences filmiques, c’est par exemple le cas de Grenoble et  du « détour » vidéo des années 70 autour de plusieurs artistes majeurs (dont Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville) puis au début des années 80 avec les courts et moyens métrages rendus possibles par la Maison du cinéma et de l’audiovisuel. Des expériences filmiques, mais aussi des inventions techniques, en particulier à travers les créations de Jean-Pierre Beauviala.

Que reste-t-il de ces expériences, qui sont notamment passées par le quartier de la Villeneuve, la grande opération urbaine innovante de ces mêmes années ? S’intéressant au quotidien filmé, ce colloque se construit  selon un croisement entre les études cinématographiques et la recherche architecturale et urbaine. Ces deux voies mobilisent une réflexion sur le sensible et l’image, sur les ambiances et leurs représentations.

Dans le cadre du projet de recherche ARC 5 « Archives filmiques en Rhône-Alpes : entre documents et création », ce colloque convoquera plusieurs exemples qui se sont proposés de filmer les espaces de la région ou à des bandes issues des collections d’institutions régionales, plus particulièrement celles du fonds de la Cinémathèque de Grenoble.

À partir de cet appui régional, ces deux journées ont l’ambition de déployer un cadre propice à des recherches plus vastes, à propos des liens entre archives filmiques et territoires urbains. Sans la prétention de « généraliser » les propositions à l’ensemble des territoires ou à l’ensemble du cinéma, le colloque a toutefois le souhait de proposer différents échanges et dialogues : entre disciplines (cinéma et architecture), entre territoires, entre supports, entre registres filmiques et artistiques. Le corpus de films convoqué concerne aussi bien le documentaire ou l’essai filmique, qui assument entièrement un « vision » et une « écoute » de l’espace urbain, que la fiction qui ne donne parfois, en passant, qu’un aperçu réduit, bref ou en arrière-plan, de l’espace traversé. La méthode pourra donc être celle d’une attention au détail. Elle sera aussi celle d’une attention à la multiplicité des usages filmiques et, ainsi, à une hétérogénéité de ce qui, aujourd’hui, peut faire archive. Avec, en outre, une question : comment les films d’hier permettent-ils de regarder les espaces urbains d’aujourd’hui ?

Organisateurs

  • Robert Bonamy (Etudes cinématographiques — Université Stendhal Grenoble-3 — TRAVERSES 19-21, CINESTHEA)
  • Nicolas Tixier (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy — Laboratoire CRESSON – UMR CNRS 1563)

Action de recherche inscrite dans le cadre de l’ARC 5 – Cultures, Sciences, Sociétés et Médiation – Région Rhône-Alpes

Intervenants

  • Naïm Aït Sidhoum — ESAAA
  • Philippe Artières — EHESS / CNRS
  • Jean-Pierre Beauviala — Ingénieur / AATON
  • Laure Brayer — ENSAG
  • Jennifer Buyck — IUG
  • Jean-Marc Chapoulie — ESAAA
  • Béatrice de Pastre — CNC
  • Yann Flandrin — ESAD
  • Demis Herenger — ESAAA
  • Louise Narboni — Cinéaste, monteuse
  • Nia Perivolaropoulu — Univ. Duisbourg-Essen
  • Guillaume Meigneux — ENSAG
  • Martial Pisani — Université Grenoble-3
  • Isabelle Prim — Cinéaste, ESAM
  • Laure Sainte-Rose — AD LIBITUM
  • Vincent Sorrel — Université Grenoble-3
  • Jean-Paul Thibaud — ENSAG / CNRS
  • David Yon — Université Grenoble 3

Contact


Organisation

En partenariat avec

Localisation

Salle Juliet Berto
Passage de l’ancien Palais de Justice
38000 Grenoble
France

Projections

Sylvain Crobu (Cinémathèque de Grenoble)

Administration des journées

Cinémathèque de Grenoble
Guillaume Poulet, Véronique Mondet, Laetitia Boulle

Actes filmés

Images : Floriane Bouchet-Bert-Manoz & Jonathan Jarre (ESAD•GV)
Réalisation : Yann Flandrin

Crédit image illustration : Yann Flandrin, « 24×36 », 1983 (janvier 1983, Grenoble)

Actes filmés jour 1

Introduction

Robert Bonamy
Etudes cinématographiques, Université Stendhal Grenoble-3 - TRAVERSES 19-21, CINESTHEA
Nicolas Tixier
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy - CRESSON, UMR Ambiances architecturales et urbaines

Arguments — Ces deux journées ont l’ambition de déployer un cadre propice à des recherches liant archives filmiques et territoires urbains. Le colloque a le souhait de proposer différents échanges et dialogues : entre disciplines (cinéma et architecture), entre territoires, entre supports, entre registres filmiques et artistiques. Le corpus de films convoqué concerne aussi bien le documentaire ou l’essai filmique, qui assument entièrement une « vision » et une « écoute » de l’espace urbain, que la fiction qui ne donne parfois, en passant, qu’un aperçu réduit, bref ou en arrière-plan, de l’espace traversé. La méthode peut donc être celle d’une attention au détail. Elle sera aussi celle d’une attention à la multiplicité des usages filmiques et, ainsi, à une hétérogénéité de ce qui, aujourd’hui, peut faire archive. Avec, en outre, une question : comment les films d’hier permettent-ils de regarder les espaces urbains d’aujourd’hui ?


Projection

MONSIEUR MARTIN AURA QUARANTE ANS DEMAIN
Christophe Jullien, 1988, 9 min. 16 mm, collections Cinémathèque de Grenoble

Un homme ordinaire se lance un soir dans une aventure extraordinaire, extraordinaire à ses yeux en fait totalement banale, mais dont néanmoins, il ne sortira pas vivant.

Communication



Philippe Artières
Historien, CNRS, EHESS - Laboratoire d'anthropologie et d'histoire de l'institution de la culture (LAHIC)

Fragments filmés de l'exceptionnel ordinaire — De l'hôpital psychiatrique, les images que le cinéma produit sont celles de l'évènement, de la crise, du délire des patients. Mais, il existe une autre archive, celle, non moins violente de l'ordinaire des jours, des sorties et des repas, des fêtes et des vacances. Cet autre visage de la maladie mentale se tient dans de brèves séquences filmées en Super 8 et réalisées non pour un usage extérieur, mais bien pour se représenter la vie de la communauté où cohabitent patients, soignants et religieuses.

Communication



Jean‐Paul Thibaud
Sociologue, CNRS, CRESSON, UMR Ambiances architecturales et urbaines

Ambiances de basse intensité — Cette communication présente un travail d’ethnographie sensible réalisé à Grenoble il y a quelques années. Il s’agissait de filmer cinq espaces publics et d’explorer une manière de documenter leurs ambiances. Un ensemble d’épisodes ambiants a été prélevé sur chacun des lieux. Le propos était de montrer comment des phénomènes élémentaires d’ordre sonore, lumineux, corporel, rythmique et social tissent la trame d’une ambiance et sous-tend l’ordinaire de l’expérience urbaine.

Projection

GRENOBLE
Robert Bastardie, 1928, 17 min. 35 mm, collections Cinémathèque de Grenoble

Panorama de l’Isère et des montagnes qui entourent Grenoble, dont on peut admirer les quais. Ville chargée d’Histoire, avec l’église Saint-André qui garde les cendres de Bayard, la cathédrale Notre-Dame, du XIIIe siècle, et le monument des Trois Ordres, qui rappelle que Grenoble fut le berceau de la Révolution. La vieille ville et ses anciennes maisons contrastent avec la ville moderne et ses larges avenues. C’est de la place Grenette que partent les cars de touristes qui sillonnent la région dauphinoise.

Communication



Nia Perivolaropoulou
Enseignante-chercheure, études cinématographiques Université Duisburg-Essen

Perceptions urbaines, impressions cinématographiques : Siegfried Kracauer — La pensée de la ville et du cinéma chez Kracauer s’élabore, dès les années 1920, à partir d’une réflexion, d’un côté, sur leurs affinités profondes, de l’autre, sur les changements de l’espace urbain et de sa perception induits par le film et le cinéma. Expliciter l’approche kracauerienne de la ville et du cinéma peut conduire à aborder la question de l’archive filmique.

Communication



Guillaume Meigneux
Architecte-vidéaste, CRESSON, UMR CNRS Ambiances architecturales et urbaines

De la narration documentaire au compositing numérique — Nous aborderons le quotidien à travers deux dispositifs filmiques : celui de la narration documentaire et celui du compositing vidéographique. Le premier est issu d’un tournage de trois années au sein d’une tour d’habitation du 17e arrondissement de Paris, le deuxième d’une série de vidéos expérimentales attachées à retranscrire les gestes et usages d’un lieu dans le temps. Le premier appréhende le quotidien à travers des individualités, le second à travers des individus. Le premier suppose une personnification des lieux, le deuxième permet une distanciation de l’observation. Le premier donne à vivre le quotidien, tandis que le second le donne à voir.

Communication



Jean-Marc Chapoulie
Cinéaste, vidéaste, ESAAA

La domestication du garage — Filmer le quotidien est fondé sur l’observation « du monde sensible en termes raisonnables » dirait, aujourd’hui, Levis Strauss vivant. Filmer le quotidien est tout simplement la pratique des premiers films Lumière qui lancent l’art cinématographique dans le grand bain contemporain, des caméras de surveillance des grandes villes, aux petits films Teenage postés sur YouTube.

Projection / Dialogue



Dans le cadre d’un partenariat avec Traversées urbaines #5 « Villeneuve Cinecittà »
http://www.traversees-urbaines.fr/saison5/villeneuve-cinecitta-grenoble.html

Demis Herenger
Réalisateur, enseignant ESAAA
Naïm Aït Sidhoum
Producteur Vill9, Enseignant ESAAA

Projection / Dialogue à propos de :

GUY MOQUET
Demis Herenger, France 2014, 32’

Guy Moquet ou Guimo ou Guim’s a promis à Ticky de l’embrasser au crépuscule en plein milieu du quartier devant tout le monde. Peut-être pas si fou ? Mais peut-être pas si simple.

et de :
UNE RAISONNABLE UTOPIE OU L’EXPÉRIENCE DE GRENOBLE
Jean-Claude Bringuier, Hubert Knapp, Claude Massot, France 1973, 57’, vidéo

La Villeneuve, à Grenoble et Échirolles, a été un terrain d’innovation dans tous les domaines, entre autres celui de l’urbanisme. Ce reportage en rend compte, en donnant la parole aux habitants de la Villeneuve et en apportant le témoignage d’une dimension réelle d’expérimentation sociale.


Actes filmés
Images : Floriane Bouchet-Bert-Manoz & Jonathan Jarre (ESAD•GV)
Réalisation : Yann Flandrin

Actes filmés jour 2

Introduction


Nicolas Tixier
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy - CRESSON, UMR Ambiances architecturales et urbaines


Projection

MONSIEUR MARS
Jean-Jacques Henry, 1972, 24 min. 16 mm, collections Cinémathèque de Grenoble

Entretien filmé avec le gardien de nuit de la Maison de la Culture à Grenoble.

Communication

Béatrice De Pastre
Directrice des collections, directrice adjointe du patrimoine cinématographique du CNC

Traverser le ventre de Paris - A propos de LES HALLES d’André Galitzine et Boris Kaufman, 1927 — Lieu emblématique de la capitale, les Halles furent au fil des siècles un espace d’échanges, de vie abrité à partir de 1852 par les dix pavillons dit Baltard, si caractéristiques de l’architecture métallique qui prend alors son essor. La caméra de Boris Kaufman s’introduit au plus près de ceux qui animent ce lieu, révélant gestes et atmosphère, faisant advenir au fil de la nuit tout un monde aujourd’hui disparu comme absorbé par la ronde des balayeuses qui clôt le film au grand midi.

Projection échange

Laure Sainte-Rose
Restauratrice de films, chargée de la valorisation de collections, Atelier AD LIBITUM

Projection échange autour de :

HABITAT INSALUBRE À VOIRON EN CHARTREUSE
Reportage des Docteurs Jean Valois et Pierre Roullet, 1953, 16 mm, n&b, 18’ (réalisé sous le patronage du Comité Paritaire du Logement Voironnais et avec le concours des mal-logés)

Communication

Martial Pisani
Université Grenoble-3,Traverses 19­21, CINESTHEA & Université Paris‐8, ESTCA

Fragments de San Francisco entre trois décennies dans Les Rapaces (Greed, 1924) d’Erich von Stroheim — Trente ans séparent le début de la rédaction de McTeague par Frank Norris, en 1893, du tournage de son adaptation par Erich von Stroheim. Entre ces deux dates, la ville de San Francisco, où se situe la majeure partie de l’action du roman, a subi le tremblement de terre de 1906 puis l’incendie qui s’en suivit, et fut en grande partie reconstruite. Loin de proposer la reconstitution d’une époque, Les Rapaces transposent le récit de Norris une dizaine d’années encore après ces évènements, et les voitures garées dans les rues, comme les habits des figurants qui y circulent, sont même contemporains du tournage. Ces légers anachronismes peuvent étonner dans un film en revanche si soucieux d’exactitude quant à ses décors, le cinéaste organisant la vie de ses personnages autour du quartier et des bâtiments encore debout décrits par Norris, comme si la ville filmée par Stroheim était encore la même. L’attention aux lieux occulterait-elle, ici, le passage du temps ?

Projection

24 x 36
Yann Flandrin, 1983, 12 min. 16 mm, collections Cinémathèque de Grenoble.
En présence du cinéaste, enseignant à l’ESAD Grenoble.

Michel, photographe amateur, saisit une scène suspecte dans un parc à Grenoble : une femme essaie d'entraîner un garçon de 14 ans. Ce dernier s'enfuit et la femme tente de récupérer la pellicule, sans y parvenir. Michel développe et agrandit la photo, puis, fasciné, pénètre à l'intérieur pour découvrir la suite de la scène.

Communication

Vincent Sorrel
Cinéaste, Université Stendhal Grenoble 3 - Gresec

Le synchronisme pour filmer le quotidien : un moteur pour la caméra. Retour sur la mise au points des moteurs Beauviala qui ont permis le synchronisme automatique au tournage — Comment filmer dans le temps du monde alors que l’expérience temporelle du cinéma qui limite et découpe est fondamentalement et cruellement différente de celle du flux continuel de la vie ? Les hommes à travers leurs créations et la technique cherchent à réduire ces contraintes, à être plus légers, plus mobiles, plus autonomes afin de rapprocher les perceptions machinique et humaine. Justement, être synchrone avec la vie, mais aussi la ville, ou encore en synchronisme avec ce que l’on perçoit et ce que l’on sent. Filmer dans le temps du monde est « moteur» pour le cinéaste - nous le verrons avec des extraits de films de Johan Van Der Keuken, L’ENFANT AVEUGLE (1964) et L’ESPRIT DU TEMPS (1968) - mais il a aussi fallu concevoir un moteur pour la caméra légère, synchrone et silencieux. Préciser la conception du moteur BEALA dit Beauviala pour la caméra Eclair 16 est l’occasion de revenir sur l’histoire du cinéma direct, à la recherche du synchronisme, et les débuts des caméras Aaton à Grenoble.

APRÈS UN RÊVE
Louise Narboni, 2013, 26 min, DVD.

Une jeune femme traverse le quartier de la Villeneuve à Grenoble. Elle rencontre les habitants des lieux. Parfois, s’esquissent des bribes de conversations.  Avec tous, elle danse. Après un rêve n’est ni une fiction ni un documentaire: c’est un film-danse au sein de la ville, la trajectoire d’un réenchantement possible.

Extrait 1 : https://www.numeridanse.tv/videotheque-danse/apres-un-reve

Extrait 2 : https://www.numeridanse.tv/videotheque-danse/apres-un-reve-0

 

Communications

Jennifer Buyck
Institut d’Urbanisme de Grenoble – UMR CNRS PACTE – Master Design urbain
Naïm Aït Sidhoum
Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy – Master Design & espace

Expérience pédagogique / Expérience vidéographique : La Villeneuve d’Echirolles — 25, 26, 27 octobre 2014. 5 traversées du territoire Échirollois ont été réalisées dans le cadre d'un atelier pédagogique commun entre le master Design Urbain et le master Design & Espace. Description des espaces traversés, rencontres avec des habitants et des usagers, comme autant de manières de connaître le territoire, autant de façons d'énoncer puis de mettre en partage les enjeux de son devenir. 5 traversées effectuées selon une logique de transect. Le transect se présente comme un dispositif se situant entre la coupe et le parcours sensible empruntant à ces deux techniques pour les hybrider. La collecte de miniatures urbaines vidéographiques tout au long des 3 jours de traversées permet de produire une représentation inédite et éditorialisable du territoire Échirollois : une carte vidéo. http://echirolles.jeb-project.net/

David Yon
Réalisateur, enseignant associé au Master Audiovisuel et Médias Numériques, Université Grenoble 3

Expérience pédagogique / Expérience vidéographique : La Villeneuve de Grenoble — En 2014, avec les étudiants en première année du Master Audiovisuel et Médias Numériques de l'Université Stendhal Grenoble 3, nous avons initié un travail autour du quartier de La Villeneuve. Il s'agit d'un récit interactif "Retour à Villeneuve" comportant des portraits d'habitants. Afin d'évoquer l'histoire de ce quartier, nous utilisons des images de Videogazette (1972-1976), première expérience française de télévision locale participative.

Jean-Pierre Beauviala
Fondateur d’Aaton
Isabelle Prim
Réalisatrice

Dialogue autour de la projection du film :
Projection / Dialogue

LA ROUGE ET LA NOIRE
de Isabelle Prim, France, 2012, 74’

La rouge et la noire, basé sur un scénario inédit de Luc Moullet, dresse un portrait à la fois informé et loufoque d’Aaton et de son fondateur, le célèbre inventeur de caméra Jean-Pierre Beauviala, aussi connu pour sa proche collaboration avec Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague. Dans cette fiction, deux voleuses, Pénéglote et Polylope, sont commanditées pour dérober la Pénélope, la toute dernière caméra Aaton.

Ponctuations filmiques

Laure Brayer
Architecte, Cresson, ENSAG, UMR CNRS Ambiances architecturales et urbaines

4 ponctuations filmiques avec extraits, réparties sur les journées de colloque

Filmer le quotidien : la dimension temporelle de l’espace public urbain à travers le film — Le quotidien désigne ce qui constitue la substance des journées, ce qui remplit le temps ordinaire dans la vie de tous les jours. Si l’on considère l’espace public urbain, cette substance peut alors être celle des relations entre l’espace et les corps. Dès lors, la question que nous tenterons d’explorer est la suivante : comment enregistrer et donner à voir ces relations fugaces dans la durée ? Au cours de brèves ponctuations et à travers le visionnage de plusieurs extraits de productions audiovisuelles, nous observerons diverses manières selon lesquelles le film s’empare de la question du temps et traduit le quotidien.



Actes filmés
Images : Floriane Bouchet-Bert-Manoz & Jonathan Jarre (ESAD•GV)
Réalisation : Yann Flandrin

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