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CNRS GDRI #2 Montréal 2015

Localisation

UQAM, Agora Hydro-Québec, Pavillon Coeur des Sciences
Montréal, Canada

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GDRI

Ambiances en traduction – 2014/2017

Ce Groupement de Recherche International du CNRS (GDRI) a été créé à l’initiative du Réseau International Ambiances et propose d’explorer la problématique des ambiances en traduction. Le mot « traduction » doit être compris ici au sens large du terme, non réduit à une dénotation strictement linguistique, même si ce plan est bien évidemment présent et partie constitutive du projet. En mettant l’accent sur la traduction, il s’agit à la fois de reconnaître la pluralité des versions et modes d’accès aux ambiances, de mettre au travail la notion d’ambiance en l’inscrivant dans un dispositif collaboratif, et d’approcher la thématique des ambiances architecturales et urbaines en s’intéressant aux écarts et déplacements qu’elle convoque.

Mais encore, en thématisant l’ambiance en termes de traduction, nous affirmons un triple positionnement :

  • Nous nous situons au croisement des mondes scientifiques, opérationnels et artistiques. Les traductions qui seront entreprises dans le projet s’appuieront sur les acquis de savoirs, méthodes et ressources issus de ces trois mondes.
  • La posture générale adoptée peut être définie de pragmatiste. C’est au moyen d’expérimentations que nous souhaitons travailler sur les ambiances, en nous intéressant aux effets produits, conséquences et circulations d’une telle notion.
  • La problématique de la traduction fonctionne à la fois comme une entrée dans la thématique des ambiances et comme un principe du travail collaboratif à entreprendre. Le dispositif méthodologique retenu consistera précisément à se « mettre en traduction ».

Cette entrée par la « traduction » peut être déclinée selon quatre plans :

Traduction linguistique : clarification de la notion d’ambiance

Cette première modalité de traduction consiste à rechercher des équivalents dans d’autres langues au terme français d’ambiance. De toute évidence il n’existe pas de mot exactement identique à celui-ci en anglais, en italien, en danois ou encore en portugais… En procédant au travail de traduction, il s’agit ici de faire jouer l’écart entre les cultures et mettre au travail l’« hospitalité langagière » telle qu’en parle Paul Ricœur. Cette mise à l’épreuve de la langue étrangère suppose donc d’abandonner la fiction d’une traduction parfaite et littérale pour lui préférer une entreprise de reformulations successives. En cherchant des équivalents et en s’interrogeant sur la meilleure version possible, c’est à chaque fois un nouveau champ sémantique qui s’ouvre, une nouvelle manière de découper le réel qui apparaît, nécessitant de clarifier autant que possible les acceptions du terme « ambiance » et révélant par là même les potentialités et limites du mot français. En bref, le passage par la traduction linguistique devient un moyen heuristique de déconstruire cette notion, de mettre en évidence ce qu’elle contient d’implicite, de faire apparaître des ressources jusqu’alors inexplorées et d’ouvrir son aire de signification. Il s’agit donc ici de tenter de faire œuvre de clarification.

Traduction disciplinaire : exploration de passerelles scientifiques

Cette deuxième modalité de traduction consiste à construire les conditions d’un échange et d’un apport mutuel entre des champs disciplinaires distincts et pourtant tout aussi partie prenante de la thématique des ambiances. C’est ainsi que l’on peut se demander comment des modèles d’intelligibilité, des méthodes ou des écritures aussi différentes que celles issues de l’anthropologie sensible, de la modélisation informatique, de l’architecture, des études urbaines, de la physique appliquée ou encore du monde de l’art, peuvent chercher à s’entendre, à se rencontrer, voire à s’hybrider et à entrer dans un dialogue fécond autour du monde sensible. Ici, la notion interdisciplinaire d’effet sonore telle que développée au sein du laboratoire CRESSON peut sans doute servir de guide ou de référence pour mettre en place les conditions de ce dialogue. Cependant, il s’agira moins de chercher à construire ensemble un outil interdisciplinaire unique et achevé que d’explorer plus modestement divers ponts, terrains d’entente, et transversalités entre les démarches convoquées.

Traduction sensorielle : expérimentation d’expressions multimodales

Cette troisième modalité de traduction consiste à expérimenter des passages entre les sens. Un des points aveugles de la notion d’ambiance concerne la question de la plurisensorialité, mieux encore de l’intersensorialité in situ. De nombreux travaux ont été développés qui mettent l’accent sur une modalité sensible particulière : la lumière, le son, l’odeur, la chaleur… On peut alors se demander comment s’opère la relation entre diverses modalités sensorielles aussi bien en termes d’expérience habitante que de conception, comment une modalité est susceptible de s’articuler ou d’entrer en résonance avec une autre. Le lien audio-visuel est bien sûr celui qui vient le plus immédiatement à l’esprit (avec les ressources issues du cinéma en particulier) et il sera bien évidemment mobilisé. Mais nous ne souhaitons pas pour autant nous limiter au rapport image/son. D’autres modalités sensorielles toutes aussi importantes en termes d’ambiance seront considérées (odeur, chaleur par exemple), qui mettent à l’épreuve les moyens mêmes dont nous disposons pour les exprimer ou les représenter. Le monde de l’art devrait jouer un rôle important à cet égard.

Traduction professionnelle : prospection de modes opératoires

Cette quatrième modalité de traduction questionne les passages et les circulations possibles entre le monde de la recherche et celui de la conception architecturale et urbaine. Comment les divers acteurs en charge de la conception et de l’aménagement de l’espace se saisissent-ils du domaine des ambiances ? Quels sont les outils, les transferts, et les processus mobilisés pour rendre opératoire la notion d’ambiance dans de tels cadres professionnels ?

Il s’agit de se demander comment le domaine des ambiances se transforme et s’hybride dès lors qu’il est mis à l’épreuve de pratiques de conception et d’enjeux d’aménagement. Le propos consistera ici à s’appuyer sur l’expérience de chaque équipe pour mettre en perspective les divers contextes, pertinences et usages de la notion d’ambiance. Ce plan de traduction sera délibérément orienté vers une démarche prospective, à la recherche de nouveaux modes opératoires en matière de design.

Ces quatre niveaux de traduction sont au cœur du projet. En se situant entre les langues, entre les disciplines, entre les sens et entre les activités, nous mettons en place un dispositif d’enquête (au sens fort du terme) apte à intégrer la complexité du domaine des ambiances et la diversité scientifique et culturelle des équipes.

En nous orientant vers des opérations de clarification, d’exploration, d’expérimentation et de prospection, nous évaluons la possibilité d’une posture pragmatiste en matière d’ambiances. A cet égard, il s’agit moins de faire état d’un savoir constitué ou de s’arrêter à un modèle d’intelligibilité de l’ambiance que de mettre à l’épreuve un domaine de recherche et d’action en train de se faire.

 

Scientific Officers:

 

  • Jean-Paul ThibaudAAU-CRESSON, Graduate School of Architecture of Grenoble | International Ambiances Network
  • Daniel SiretAAU-CRENAU, Graduate School of Architecture of Nantes | International Ambiances Network

 

Support:

 

  • French National Center for Scientific Research (CNRS)
  • Graduate School of Architecture of Nantes (ENSAN)
  • Graduate School of Architecture of Grenoble (ENSAG)
  • French Ministry of Culture and Communication (BRAUP)
A propos

Lectures, mesures et notations interdisciplinaires des ambiances

Le deuxième séminaire du GDRI qui se tiendra à Montréal portera sur la thématique de la Traduction disciplinaire sous l’angle des Lectures, mesures et notations interdisciplinaires des ambiances. Comment la représentation et l’évocation des ambiances peuvent-elles passer par différents systèmes et supports? Comment ces divers types de représentation et d’évocation si variés peuvent-ils convoquer les approches disciplinaires? Toutes les questions liées au passage entre les disciplines et de la possibilité de traduction interdisciplinaire semblent une avenue fructueuse entre art, architecture et science. À titre d’exemple, le lien entre le sonore et le visuel est solidement ancré dans le domaine des arts numériques, de la vidéo et du cinéma, mais, il ne faudrait pas pour autant s’y limiter. D’autres modalités sensorielles (odeur, chaleur, par exemple) tout aussi importantes en matière d’ambiances peuvent être considérées afin de mettre en œuvre ce rapprochement transdisciplinaire (odeur, chaleur, par exemple), et mettre à l’épreuve les moyens mêmes dont nous disposons pour les exprimer ou les représenter.

Lecture, mesure et notation constitueront les activités permettant d’établir un discours transdisciplinaire sur les ambiances. La lecture est ici entendue comme une manière de comprendre ou d’interpréter les ambiances en pointant la question du langage sous différentes formes. Tandis que la mesure vise à donner des outils qui permettent d’identifier grandeur, dimension, volume, distance, tension que les ambiances sous-tendent. Enfin, la notation touche à la question des systèmes symboliques et à l’inscription de signes qui conduisent à restituer et à transmettre un propos ou une expérience. Ces formes de lecture, de mesure ou de notation sont bien évidemment traversées par les langages, les procédures et les formes d’expression liés aux différentes disciplines avec lesquelles nous œuvrons.

Le séminaire sera l’occasion d’expérimenter la question des ambiances à partir de deux types d’espace, l’un interne, occupant l’Agora, l’autre extérieur, occupant un espace ouvert et urbain. Des ateliers (workshop), l’expérimentation d’œuvres sonores et visuelles et des présentations plus formelles occuperont les trois journées.

Au plaisir d’accueillir, d’échanger et de traduire vos ambiances,

Mario Côté
Artiste et professeur
Université du Québec à Montréal
cote.mario@uqam.ca

Claude Demers
Architecte et professeur
Université Laval de Québec
claude.demers@arc.ulaval.ca

 

Programme

Lundi 27 Avril 2015

Séminaire du GDRI Ambiances en traduction

8h30 Accueil des participants
9h Ouverture et discours officiels
9h15 Présentation du séminaire
9h45 Communications et discussions
10h30 Pause café
10h45 Présentation de l’expérimentation
Présentation des contributions artistiques, méthodologiques et exploratoires
12h30 Organisation de l’expérimentation
12h45 Repas collectif du midi
13h30 Travail et expérimentations par groupe
14h30 Captations Esplanade Place-des-Arts par tous les groupes
17h Pause
18h Expérience de l’oeuvre de Yan Breleux
19h Cocktail dinatoire

Mardi 28 Avril 2015

Séminaire du GDRI Ambiances en traduction (suite)

9h Chaque groupe : finalisation du travail de terrain et des échanges interdisciplinaires, organisation des données recueillies, préparation de la restitution
12h Repas collectif du midi
13h Recueil et organisation de l’ensemble des données de terrain et des restitutions de tous les groupes
15h Pause café
15h30 Plénière : restitutions par groupe et discussion, organisation de la valorisation du travail réalisé
19h Repas à l’extérieur (non fourni)

 

Mercredi 29 Avril 2015

Séminaire du GDRI Ambiances en traduction (suite)

9h00 Synthèse pluridisciplinaire et discussion
10h30 Pause café
11h Discussion :
  • Valorisation du GDRI
  • Idées de recherche commune
  • Préfiguration du 3è séminaire à Volos (Grèce), 2016
13h Fin du 2è séminaire du GDRI

 

Participants

Québec

 

  • Yan Breuleux (Montréal, Canada)
  • Christian Bujold (Montréal, Canada)
  • Sophie Castonguay (Montréal, Canada)
  • Julie Châteauvert (Montréal, Canada)
  • Mario Côté (Montréal, Canada)
  • Claude Demers (Québec, Canada)
  • Omar Faleh (Montréal, Canada)
  • Paul Landon (Montréal, Canada)
  • André Potvin (Québec, Canada)
  • Gisèle Trudel (Montréal, Canada)
  • Sherry Simon (Montréal, Canada)
  • Myriam Suchet (Centre d’Études Québécoises)
  • Jean-Sébastien Vague (Montréal, Canada)
  • Samuel Tronçon (Montréal, Canada)

France

 

  • Pascal Amphoux (Grenoble, France)
  • Aurore Bonnet (Nantes, France)
  • Laure Brayer (Grenoble, France)
  • Rainer Kazig (Grenoble, France)
  • Thomas Leduc (Nantes, France)
  • Anne Petit (Nantes, France)
  • Daniel Siret (Nantes, France)
  • Jean-Paul Thibaud (Grenoble, France)

Europe

  • Niels Albersten (Aarhus, Denmark)
  • Imme Bode (Hamburg, Allemagne)
  • Evangelia Paxinou (Volos, Greece)
  • Barbara Piga (Milan, Italy)
  • Nicolas  Rémy (Volos, Greece)


Brésil

 

  • Paola Berenstein Jacques (Bahia)
  • Cristiane Duarte (Rio de Janeiro, Brazil)
  • Fabiana Dultra Britto (Bahia, Brazil)
  • Ethel Pinheiro (Rio de Janeiro, Brazil)

Algérie

  • Nadia Sahraoui (Constantine, Algérie)
Contributions

Contributions au séminaire du GDRI

Propositions théoriques

  • Niels Albertsen
Title : A(n)tmospheric gestures
Abstract : A comparison of philosophy (phenomenology) and sociology (actor-network theory) on atmospheres and their gestural re-presentation.
  • Carolina Rodríguez  
Titre : La traduction (inter)disciplinaire de la notion d’ambiance.

Expérience artistique

  • Yan Breuleux
Titre : La transposition de l’expérience
Résumé : PURFORM est un duoAV formé de l’artiste visuel Yan Breuleux et du compositeur Alain Thibault. Productions audio-visuelles immersives et impact physique et psychologique sur le spectateur. Le projet White Box où le public peut interagir en utilisant des téléphones portables. Créer une expérience immersive en utilisant les techniques de l’illusion issues de l’art optique.

Propositions pour le workshop

  • Imme Bode
Titre : L’ambiance corporelle – Traduction en/sans mots
Résumé : Sentir les espaces à partir de son corps pour « être dedans » et développer la perspective de l’environnement à partir de ce point de vue.
  • Aurore Bonnet
Titre : Vidéographie de l’ambiance par les corps
Résumé : De la marche comme posture de recherche à l’exercice des corps en danse, il s’agirait, à la manière du projet « Cartographies » de la compagnie Philippe Saire, de tenter la réalisation d’un court film traduisant l’expérience et l’expression de l’ambiance d’un lieu
  • Laure Brayer
Titre : Dispositifs filmiques et Paysage urbain : deux lectures possibles
Résumé : Comment traduire la transformation ordinaire des lieux à travers le film ? A partir de deux postures filmiques idéal-typiques il s’agira de tester sur le terrain deux lectures complémentaires des ambiances urbaines.
  • Chistian Bujold
Titre : Réception et transformation: l’ambiance à travers le corps en performance
Résumé : La performance en modes passifs et actifs comme outils de flexion de l’ambiance. Dévoiler l’invisible et faire apparaître l’ambiance selon deux modalités: 1) le passif entendu comme intrusion de l’ambiance dans le corps en lien avec les sens du toucher, de la vue et de l’ouïe ; 2) l’actif : dans laquelle il sera question d’agir sur elle et d’en tester la résistance.
  • Sophie Castonguay
Titre : Description d’ambiances et leurs enregistrements
Résumé : L’ensemble des descriptions sera orchestré afin d’être répété, par le biais de casque d’écoute, à voix haute sur la place publique là où les images ont été capturées. La description comme geste de création et la prosodie comme instance de sens dans la prise de parole citoyenne.
  • Mario Côté
Titre : Dessins d’enregistrement
Résumé : Comment capter l’écoute d’ambiances urbaines sans disposer d’appareils technologiques pour le faire? Adopter la posture du scribe ou du moine copiste et reconsidérer l’écoute des ambiances par la trace de la main. Les résultats deviennent des partitions à interpréter.
  • Claude Demers
Titre : Lumières et spatialité
Résumé : le contraste et la brillance comme outils d’analyse qualitative et quantitative. La méthode est basée sur l’imagerie à grande gamme dynamique et le dessin numérique.
  • Cristiane Duarte
Titre : La Cartographie des Manifestations
 Résumé : Hypothèse : les ambiances peuvent engendrer l’empathie spatiale. La méthodologie « cartographie des manifestations » consiste en une cartographie des sens et des émotions ressentis dans un lieu déterminé. Cette méthodologie permet de « traduire » les ambiances, mais aussi de comprendre l’ambiance elle-même en tant que traduction d’un contexte socioculturel urbain et spécifique.
  • Paul Landon
Title: Architecture space place time
Abstract  : The Place des Arts/Complexe Desjardins site and Theatre Maisonneuve. Musicality in architecture and urban space. Le Corbusier’s and Xenakis’s Modulor system and John Cage’s Chance and Random composition.
  • Thomas Leduc
Titre : Paysage, perméabilité des lieux et exploration visuelle
Résumé : Pour la théorie de la perméabilité, la configuration des lieux, et plus précisément la présence d’occlusions susceptibles de masquer une part d’espace non prévisible dans notre environnement visuel, peuvent nous inciter à son exploration.
  • Evangelia Paxinou
Titre : Ambiances et Evénements
Résumé : Révéler les ambiances du site à travers le jeu d’apparition et de disparitions d’événements sensibles lors d’un parcours dans l’espace public.
  • Anne Petit
Titre : Effets chromatiques urbains
Résumé : La question des effets chromatiques produits par les bâtiments colorés sur le milieu urbain et sur notre perception. Le temps d’un parcours, quels sont les effets produits par la couleur et comment interagissent-ils sur notre perception de l’environnement urbain ?
  • Barbara Piga / Rossella Salerno
Title:
Abstract : Interpreting and communicating the atmosphere of places: outcomes from a teaching experience in architecture. In order to describe and communicate the perceived ambiance of the place they used different types of media according to their sensitivity and technical abilities.
  • André Potvin
Titre : Le flâneur urbain
Résumé : Relevé environnemental et expression de la diversité thermique. La caméra infrarouge permet de capter l’invisible, et donc d’illustrer la relation thermique existant entre l’espace et ses habitants.
  • Ethel Pinheiro
Titre : Les secrets de la ville
Résumé : Pendant que les corps s´éparpillent autour des places, au long des rues ou dans les immeubles en cherchant un but, un « où arriver » , le « Secret de la Ville » essaye de reconvertir ce chemin en un objet ; tente construire une poétique visuelle de la ligne tracée par la marche aléatoire.
  • Nicolas Rémy
Titre : Cartographie des ambiances sonores
Résumé : Cartographier les ambiances (sonores) du site. Qualifier les ambiances du site par les sons qu’on peut entendre et produire dans la zone étudiée.
  • Daniel Siret
Titre : Sous le soleil (à peu près)
Résumé : Observation des attitudes au soleil dans l’espace public. Description et notation des situations de relâchement du corps et d’abandon de soi. Ouvrir la question de l’aménagement de l’espace public et de la « prise au soleil ».
  • Myriam Suchet et Julie Châteauvert
Titre : Ambiance/ambiance
Résumé : Nous prendrons appui sur une photographie de Sapeur (membre de la Société des Ambianceurs et Personnes élégantes) pour identifier, à la croisée de nos approches, différents marqueurs d’ambiances et procéder à une collecte de matériaux (linguistiques, publicitaires, vestimentaires, sonores, photographiques etc.) dans le but d’organiser un dispositif qui nous permettra de faire retour sur la méthodologie potentielle d’une réflexion indisciplinaire.
Atelier imaginé au sein du collectif de traduction indisciplinaire formé par : Patricia Boushel, Hélène Buzelin, Julie Châteauvert, Raúl Ernesto Colón, Catherine Leclerc, Anna Sheftel, Sherry Simon et Myriam Suchet)
  • Jean-Paul Thibaud
Titre : A l’écoute des tonalités
Résumé : Il s’agira d’explorer les tonalités du site en expérimentant un protocole d’écoute en aveugle. Plusieurs petites expériences seront proposées consistant à se placer à chaque fois en situation d’immersion auditive.
  • Jean-Sébastien Vague (duo)
Titre : L’imitation comportementale comme outil d’interprétation des ambiances
Résumé : Éprouver diverses normes sociales dictées par les interactions humaines. Quels gestes et quelles postures l’Esplanade de la Place-des-Arts entraîne-t-elle ? Quels rythmes les corps et les membres entraînent-ils ? La notion d’imitation servira d’outil d’analyse des ambiances : observation des gestes, classement et schématisation, puis reproduction chorégraphiée de ces mouvements simplifiés, en direct.

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