Location
Nantes, France
Une nouvelle édition du workshop MOBIANCE
MOBIANCE, contraction de Mobile et Ambiance, est une recherche/création portant sur l’implication des outils numériques mobiles sur les ambiances urbaines et l’aménagement urbain. C’est un projet interdisciplinaire soutenu par le Réseau International Ambiances et les 3 établissements de l’Alliance ECN-AUDENCIA-ENSAN.
En novembre 2013, le premier workshop MOBIANCE a posé la question des usages des outils mobiles comme dispositifs d’analyse et de conception de l’environnement construit. Ces outils peuvent-ils transformer la compréhension et l’analyse des ambiances in situ ? Modifier les pratiques de conception ? Produire en eux-mêmes des environnements hybrides entre le réel et le virtuel ? Donner à percevoir ou même façonner des ambiances particulières ? Comment ces outils sont-ils appropriés par les acteurs qui interagissent pour la conception des environnements urbains ?
L’objectif était de faire émerger des usages inédits des outils mobiles pour l’analyse et la conception des espaces urbains en prenant en compte la pluralité des modalités sensibles et la spécificité des ambiances urbaines. Douze étudiants organisés en quatre équipes pluridisciplinaires ont produit un ensemble de propositions défendues devant un jury interdisciplinaire.
Les capteurs/senseurs en interaction dans la ville
Le second workshop MOBIANCE aura lieu sur l’Île de Nantes en octobre 2015. Il s’intéressera aux effets et usages des capteurs/senseurs en interaction dans la ville. Par l’expression capteurs/senseurs, nous incluons tous les outils électroniques connectés, privés et publics, visibles et invisibles, mobiles et fixes, en interaction dans l’espace public. Comment ces objets interconnectés transforment-ils les ambiances urbaines ? Quelles nouvelles formes de communication et d’interaction produisent-ils ? Quels sont leurs impacts sur les pratiques quotidiennes de la ville ? Sur le design des espaces urbains ? Quels enjeux techniques et politiques résultent de leur profusion et de leurs interactions ?
Le workshop s’intéressera en particulier aux potentialités et limites des interfaces de communication entre ces capteurs/senseurs en interaction et les usagers de l’espace public. Il posera la question des manières de filtrer, agréger, contextualiser et communiquer une information pertinente dans un contexte de flux de données multiples et continus.
Les participants seront organisés et équipes interdisciplinaires. Ils auront à construire, à illustrer et à présenter une proposition cohérente et pertinente sur le thème du workshop. Les équipes devront profiler des situations concrètes dans l’espace urbain, des usages effectifs des capteurs/senseurs en interaction, et des modalités de communication et d’interaction, ouvrant ainsi le recours à d’autres modalités sensorielles (lumineuses, sonores, haptiques, vibratoires, olfactives, etc.). Les projets seront développés in situ, dans l’espace urbain de l’Île de Nantes. Les propositions finales seront mises en scène et défendues devant un jury interdisciplinaire qui les évaluera et les classera. Les participants de l’équipe lauréate gagneront chacun un iPad. Les autres participants gagneront une liseuse électronique de type Kindle ou Kobo.
Le projet intéresse à la fois des chercheurs, des designers et des collectivités impliquées dans des projets d’aménagement, soucieux des ambiances urbaines et de la participation des citoyens aux débats publics. Le workshop associera des enseignants-chercheurs et des étudiants des 3 établissements de l’Alliance ECN-AUDENCIA-ENSAN en sciences de l’ingénieur, architecture et urbanisme, marketing/management, design, sciences politiques. Il aura une dimension internationale avec la participation de collègues enseignants-chercheurs et étudiants du Politecnico Di Milano (POLIMI) à Milan, en Italie.
Organisation
6 / 10 | Fin de journée | Rencontre des participants et constitution des équipes |
7 / 10 | Journée | Travail en équipes suivi par les encadrants (mise en place des concepts, pistes de propositions) |
Soirée | Conférence invitée, dîner/débat sur les thèmes du workshop | |
8 / 10 | Journée | Suite du travail en équipes et mise en place des propositions |
9 / 10 | Matinée | Travail en équipes sur les modalités de rendu et de présentation |
Après-midi | Restitutions publiques des équipes, délibération du jury et remise des prix |
Contacts
- Myriam Servières, Maître de conférences, ECN
- Nicolas Minvielle, Maître de conférences, AUDENCIA
- Daniel Siret, Chercheur ENSAN
Partenaires
Participants aux équipes
Carole Bodilis
Etudiante en 2è année à l’Ecole Centrale de Nantes | Contact
Motivations personnelles — Je suis actuellement en option UrbaniSTIC à l’Ecole Centrale de Nantes, dans laquelle j’étudie les outils informatiques et numériques nécessaires à la modélisation de la ville et à la résolution de problématiques urbaines modernes. C’est surtout par curiosité que je souhaite participer à ce Workshop, car nous observons tous que les outils numériques mobiles se multiplient (smartphones, tablettes) et offrent de plus en plus de possibilités aux promeneurs pour interagir entre eux, ou avec le monde qui les entoure. Pourquoi ne pas alors imaginer des applications dédiées à ces échanges, où les informations circulent librement et facilement, afin d’améliorer le confort des piétons, ou de donner aux urbanistes des indicateurs qui les aideront dans leurs projets futurs ? Je pense notamment aux indicateurs de confort visuel ou acoustique, ou tout simplement à des applications qui permettrait à chacun de faire part de son ressenti à un moment précis de la journée par rapport à ce qui l’entoure…
Je trouve que c’est une chance de pouvoir travailler avec des personnes de différents domaines, qui ont eu des parcours variés et dont l’expérience sera enrichissante pour chaque membre de l’équipe. L’ingénieur par exemple pourra apporter son savoir technique ou informatique, l’architecte sa connaissance de la ville et son goût de l’esthétique, et le manager la gestion de projet et la logique organisationnelle. Du moins c’est comme ça que je le vois, mais je suis sure que nous apprendrons tous beaucoup plus aux autres, et des autres !
Cecilia Chiarini
Student of the master course of Urban Planning and Policy Design at Politecnico di Milano | Contact
Motivations personnelles — Since the technology is entered in our everyday life, for sure it is somehow steering our behavior; since this latter does have an impact on the environment, the link between the use of technology and the public space is an important and innovative theme of discussion. The subject of my master thesis is strongly connected to the theme of the workshop silce my colleague and I will try to find a proper method to map all ambiances of an urban area and understand how this information will influence and/or support the planning process.
I’m constantly looking for opportunities to deepen my knowledge in my academic and professional training. This workshop is part of a innovative approach that could represent an important starting point for both my thesis and my professional life.
Clémentine Houdoyer
Etudiante en master Marketing, Design et création à Audencia Nantes | Contact
Motivations personnelles — Au cours ces dernières années j’ai eu la chance d’habiter dans trois villes différentes dont l’une en Asie. L’adaptation à ces différents lieux, leur appréhension et mon rapport avec ceux-ci a différé à chaque fois. Les informations que j’avais sur ceux-ci a notamment fait évoluer ma manière de les percevoir. Participer à Mobiance m’intéresse car ce workshop apporte une nouvelle approche à la manière d’appréhender l’espace urbain et permet de réfléchir à des problématiques innovantes. Le workshop de Mobiance 2 m’a paru particulièrement intéressant car, faisant partie de cette génération née dans les années 90 qui a grandi avec les nouvelles technologies et notamment avec les objets connectés, j’ai vu celles-ci prendre de l’ampleur dans mon quotidien. Ces capteurs font désormais partie de notre espace privé et sont aussi devenus une source d’informations sur chaque individu et ses interactions avec son environnement.
Adepte des longues flâneries en ville pendant lesquelles je crée mon propre dialogue avec cet espace public que je m’approprie, il me semble alors intéressant d’étudier les différentes problématiques et innovations en lien avec le flux d’informations généré et leur impact sur les espaces urbains.
Anna Leonte
Etudiante en master Marketing, Design et création à Audencia Nantes | Contact
Motivations personnelles — Passionnée depuis mon plus jeune âge par l’architecture, j’ai longuement hésité après le bac entre postuler à une école d’archi ou m’engager dans la voie de la classe préparatoire, que j’ai finalement choisi pour des questions de sécurité et dans l’idée qu’il serait toujours plus facile d’opérer un éventuel changement dans ce sens plutôt que dans le sens contraire. Aujourd’hui, je suis fière de la formation que j’ai suivie et qui m’a conduite jusqu’ici, et mon goût pour l’architecture a mûri. Même si je reste fascinée par certaines constructions architecturales, c’est davantage les problématiques urbaines qui m’intéressent et que je trouve fascinantes. C’est leur caractère pluridisciplinaire qui m’attire : ces problématiques sont à la fois architecturales, sociales, économiques et politiques, et désormais obligatoirement environnementales également. Et c’est d’ailleurs parce que je crois en la force de la pluridisciplinarité que je souhaitais participer au workshop Mobiance. Je suis persuadée que seuls des rassemblements de ce genre peuvent apporter des solutions efficaces et cohérentes sur les problématiques actuelles.
La problématique de cette année est ambitieuse. J’aime l’idée en particulier de participer à la réflexion sur les ambiances urbaines car je suis convaincue que les villes d’aujourd’hui doivent être repensées depuis le point de vue du citadin, dans le but de mieux cibler ses besoins et ses usages.
Capucine Lonjon
Etudiante en master Marketing, Design et création à Audencia Nantes | Contact
Motivations personnelles — Le workshop MOBIANCE m’interpelle pour trois raisons principales. Premièrement, face à l’urgence ostensible de modifier profondément nos modes de vie en commun et de repenser sous toutes ces formes nos rapports à notre environnement, se pencher sur les problématiques urbaines se révèle pour moi comme une évidence. Les flux des villes, les interactions, la mobilité, les pratiques quotidiennes, les ambiances urbaines, les espaces, sont tant de champs exploratoires, amenés à être chamboulés dans les dix prochaines années. Ainsi, MOBIANCE se positionne en contributeur de ces recherches, et je suis heureuse de pouvoir y prendre part.
La deuxième raison pour moi d’intégrer ce workshop est le choix judicieux de MOBIANCE de traiter des outils connectés, de leur inter-connectivité et leur rôle dans les problématiques urbaines. D’une part car c’est un sujet « à la mode » et il m’apparait primordial, à titre personnel d’en saisir les principaux enjeux, d’en connaître les acteurs et de percevoir l’ampleur actuelle des recherches et avancées à ce sujet. D’autre part, et surtout, car il reste un vaste terrain de recherche sur ce chapitre dans l’exploitation de données. Ce qu’on appelle aujourd’hui Big Data est une mine d’or encore peu exploitée. Quels capteurs/senseurs mettre en place ? Comment utiliser l’open data pour changer nos conceptions de la ville, voilà un enjeu que je suis fière de participer à résoudre.
Enfin l’aspect interdisciplinaire du workshop me plait particulièrement. La « co-création » est un des cinq piliers de l’ingéniosité collective que définit Navi Radjou, à l’origine du concept d’innovation frugale (ou Jugaad, de l’Hindi « débrouillardie »). Alors que de nombreuses entreprises dépensent des grosses sommes d’argent au profit de la R&D, Navi Radjou propose de repenser l’innovation et d’utiliser la force synergique d’un groupe en mettant en jeu les talents de tous. Membre du mastère marketing design et création d’Audencia, je me rends compte de la puissance d’une diversité de parcours pour stimuler la créativité au sein de nos groupes de projets. Je suis persuadée que le choix de MOBIANCE de créer des équipes mixtes sera extrêmement bénéfique tant pour les participants, nous nous enrichirons les uns les autres, que pour les rendus finaux qui seront, je l’espère, emprunts d’ingéniosité.
Julie Milovanovic
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes, DPEA ENSA Paris La Villette | Contact
Motivations personnelles — Après avoir été diplômée Architecte D.E. en février 2014 de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes, j’ai choisi de poursuivre mes études à la rentrée 2014 dans le cadre du DPEA Recherches (Diplôme propre aux Ecoles d’Architecture) proposé par l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette. Au cours de mon immersion au sein du MAP-MAACC, sous la direction du Pr. François Guéna, j’ai établi les premières bases d’un travail de recherche sur l’intégration de non-experts au processus de conception de formes urbaines par la sensibilisation aux phénomènes d’ambiances urbaines. Mon travail de thèse commencera prochainement et consistera à développer une application permettant de représenter les ambiances urbaines générées par la réalisation d’un nouveau projet architectural. Les thématiques proposées pour le workshop MOBIANCES 2 sont connexes au contexte dans lequel se place la recherche que je commence, raison pour laquelle je suis motivée pour participer à ce workshop.
Ayant peu de connaissances techniques sur le fonctionnement des capteurs sensoriels ou la gestion de données captées, j’ai cependant une admiration pour les travaux de Carlo Ratti au Senseable City Lab et possède un aperçu des possibles dans ce champ d’étude. De plus, ma formation d’architecte m’a sensibilisé au rapport entre ambiances et espace, et j’aimerais pousser cette réfexion en y intégrant l’impact des outils numériques sur le lien entre forme et ambiances. Je souhaite apporter mes connaissances et ma créativité au sein de mon équipe pour porter l’idée que nous développerons.
Ayant participé à plusieurs workshops au cours de mes études (Architectonik – Rennes 2010, MEDS, Istanbul 2011, OSSA Fatamorgana, Varsovie 2011), je souhaite renouveler cette expérience qui fut enrichissante.
Quentin Parizot
Etudiant en master Marketing, Design et création à Audencia Nantes | Contact
Motivations personnelles — Je suis nantais. Et de ce fait, j’ai développé un lien affectif très fort avec la ville et ses environs, sa population, ses lieux et ses saisons. Je suis allé au Lycée ici, j’y ai également effectué mes deux années de classe préparatoire et j’y finis mon cursus étudiant à Audencia Nantes. C’est la première raison pour laquelle le workshop Mobiance a aiguisé ma curiosité : pour penser et imaginer la ville du futur à partir de mon expérience urbaine intime. Réfléchir aux rôles que peuvent jouer les technologies dans cet espace urbain que je connais et que je vois chaque année évoluer, grandir, s’épanouir un peu plus.
En outre, les thématiques liées à l’urbanisme et à l’aménagement des espaces urbains piquent de plus en plus ma curiosité. La moitié de la population mondiale vit d’ores et déjà en ville. Elle est devenue l’espace privilégié d’expression de la mondialisation et en ce sens elle centralise des problématiques aussi diverses que variées : le travail, la politique, les loisirs, les relations sociales, l’accès à la culture, les nouvelles technologies, etc. C’est là une motivation personnelle à participer à ce workshop que de se pencher sur ces différents thèmes entrelacés. L’opportunité non seulement d’y réfléchir, mais également d’agir et de participer activement à l’élaboration d’un projet sur l’ensemble des trois jours est une chance qu’il me fallait saisir.
J’étudie le Marketing, le Design et la Création au sein d’un master qui regroupe des profils aux compétences hybrides, et dans cette perspective j’espère pouvoir apporter ma pierre à l’édifice dans un groupe de travail et de réflexion. Au final, j’ai bon espoir d’apprendre des choses nouvelles lors de ce workshop Mobiance.
Arnaud Prugnières
Etudiant en double diplôme ingénieur-architecte, ECN/ENSA Nantes, option Urbanistic | Contact
Motivations personnelles — Qui de nos jours ne possède pas un smartphone ou une tablette dans notre société ? Quasiment personne. Et pourquoi cet outil s’est-il imposé dans notre vie de tous les jours ? Parce qu’il nous simplifie grandement la vie : j’ai besoin d’une information, pas de souci je vais la chercher sur internet ; je suis un peu tête en l’air, heureusement mon agenda synchronisé m’alerte à l’aide de notifications pour me prévenir de mes rendez-vous ou tâches éventuelles à accomplir ; je suis perdu, ouf ! mon application gps me sauve une fois de plus la vie !
Tout cela pour dire que les outils mobiles tels que les smartphones ou les tablettes sont indissociables de nos modes de vie désormais. Il est donc plus que logique d’intégrer une réflexion dessus dans l’élaboration des projets urbains.Les applications sont multiples : plutôt que de se renfermer sur nous-mêmes en checkant nos dernières notifications lorsqu’on attend quelqu’un quelque part, ne serait-il pas plus « humain » de s’ouvrir sur l’espace environnant et d’interagir avec ceux autour de nous ? A l’aide d’une interface adaptée connectée avec nos smartphones et tablettes, cela pourrait se concrétiser. Quid d’une interface virtuelle qui s’adapterait à l’état d’esprit des gens qui se trouvent dans un lieu précis, ou alors qui vise à les faire adopter un certain état d’esprit ?
La difficulté est d’inventer de telles interfaces et encore plus de les intégrer au sein d’un milieu urbain spécifique. Mais là est aussi tout l’intérêt pour moi. D’autant qu’avec des participants de plusieurs horizons la réflexion promet d’être riche et constructive. Par ailleurs, bien que ce type de réflexion s’intègre parfaitement dans mon parcours, il est très rare d’avoir l’occasion d’en être vraiment acteur et de pouvoir s’y pencher en détails. En cela ce workshop va beaucoup m’apporter selon moi.
Léa Renucci
Etudiante en master Marketing, Design et création à Audencia Nantes | Contact
Motivations personnelles — Les questions liées à la ville et à l’aménagement urbain attirent mon attention depuis quelques années maintenant. J’ai eu la chance de pouvoir travailler sur ces questions dans le cadre de mon second stage de césure. J’ai ainsi développé mes connaissances au sujet du grand Paris, et j’ai beaucoup travaillé sur les enjeux de mobilité et d’interactions entre les différents acteurs de l’espace urbain. Ces enjeux sont fondamentaux puisque les évolutions techniques font changer la ville et nous incitent à repenser ce que sera la ville de demain et donc à repenser notre quotidien au sein de ces villes.
J’envisage d’ailleurs de faire ma thèse sur ce sujet ; ma participation au workshop MOBIANCE s’inscrit donc de la continuité de ce projet et contribuera, j’espère, à en améliorer ma connaissance et à susciter toujours plus mon intérêt.
Manon Seppecher
Etudiante en double diplôme ingénieur-architecte, ECN/ENSA Nantes | Contact
Motivations personnelles — Je suis actuellement en deuxième année à l’Ecole Centrale de Nantes. Au sein de l’option disciplinaire Urbanistic, j’étudie les technologies informatiques, les systèmes d’information géographique et les méthodes d’analyse des milieux urbains selon une approche globale : les villes sont des systèmes complexes, qui mêlent aspects socio-économiques, géographiques, techniques et environnementaux.
L’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication introduit une nouvelle couche de complexité, en générant des comportements et des usages nouveaux. Mais l’hyper-connectivité des acteurs peut aussi constituer une opportunité de mieux connaître, analyser et contrôler en temps réel les phénomènes urbains, et plus particulièrement les façons d’habiter et de vivre la ville, auxquelles je m’intéresse aussi dans le cadre de mon cursus Ingénieur Architecte, en partenariat avec l’ENSAN.
Je vois en cette deuxième édition du workshop Mobiance un moyen de mettre en pratique simultanément les enseignements de ce double cursus et d’interroger l’utilisation des outils numériques pour la ville de demain.
Louise Vautier
Etudiante en 2ème année d’ingénieur à l’Ecole Centrale Nantes, option Urbanistic | Contact
Motivations personnelles — Etant actuellement en option Urbanistic (Société numérique et enjeux urbains contemporains), ce workshop m’intéresse par sa proximité avec mes études actuelles mais aussi par l’ouverture d’esprit que cela peut m’apporter. En effet ce projet me permettra d’approfondir mes connaissances sur la ville, sur les autres domaines s’alliant à celle-ci et de mieux comprendre les enjeux liant urbanisme et nouvelles technologies. Ces dernières sont présentes partout et à tout moment on regarde leurs écrans : cela ne doit pas être une fin en soit. J’espère que ce projet facilitera l’usage des nouvelles technologies comme moyens afin de mieux comprendre le monde qui nous entoure et principalement ici la vie urbaine. Le fait que le projet se fasse par groupe multidisciplinaire m’enthousiasme car je pense que j’apprendrai beaucoup des autres, qui ont par leur parcours une vision différente de la mienne.
Irene Vegetti
Intern at Laboratorio di Simulazione Urbana “Fausto Curti”, Politecnico di Milano, Italy | Contact
Motivations personnelles — I decided to take part at Mobiance workshop for several reasons. I believe that studying the perception of cities is a good connection between what I learnt in my bachelor degree in geography and environmental sciences (in particular to the environmental psychology exam) and what I am studying right now: urban planning. This is also the reason why I decide that “mapping the ambience” is the right topic for my master degree thesis. To develop the research I have the chance to collaborate both with Politecnico di Milano and Le CRENAU and I believe that the Mobiance workshop can be the right starting point as it can give me a new framework and some new methods of investigation.
Animation du workshop
Nicolas Minvielle, Maître de conférences à AUDENCIA, Nantes
Barbara Piga, Enseignante-chercheure au Politecnido di Milano, Milan, Italie
Myriam Servières, Maître de conférences à l’Ecole Centrale de Nantes
Daniel Siret, Chercheur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes
Publication
The following paper has been presented at the 3rd International Congress on Ambiances held in Volos, Greece, in September 2016, and published in the proceedings of the Congress.
- Servières, M., Piga, Barbara E.A., Siret, Daniel, Minvielle, Nicolas. « Emotional Cities: imaginary future of ambiances explored in the Mobiance workshop ». in Rémy, N. & Tixier, N. (editors). « Ambiances, demain | Ambiances, tomorrow | Ατμόσφαιρες, Αύριο », Proceedings of the 3rd International Congress on Ambiances, Volos, Greece, September 2016. International Ambiances Network & University of Thessalie, 2016, 2 volumes, 1016 pages.
Emotional Cities: imaginary future of ambiances explored in the Mobiance workshop
Myriam SERVIÈRES1, Barbara E.A. PIGA2, Daniel SIRET3, Nicolas MINVIELLE4
- CRENAU/UMR CNRS AAU, École Centrale Nantes, France, myriam.servieres@ec-nantes.fr
- Laboratorio di Simulazione Urbana ‘Fausto Curti’, Politecnico de Milano (DAStU), Italy, barbara.piga@polimi.it
- CRENAU/UMR CNRS AAU, Graduate School of Architecture of Nantes, France, daniel.siret@crenau.archi.fr
- AUDENCIA Buisness School, Nantes, France, nminvielle@audencia.com
Abstract. Mobiance, a mix between Mobile and Ambiance, is a research and creation process on the impacts of the uses of mobile tools on urban design. The second Mobiance workshop, held in Nantes, France, at the beginning of October 2015, focused on captors/actuators interacting in/with cities. Captors/sensors stand for connected devices, private and public ones, mobiles and fix ones, visible and invisible ones, interacting in the public space. This paper first presents the context of the workshop and the proposals produced by the participants; then it develops an analysis of these proposals and compares them to the outcomes of the first Mobiance workshop held in 2013.
Keywords: mobile devices, ambiances, urban design, emotions
Introduction
Mobiance, a mix between Mobile and Ambiance, is a research and creation process that analyses the impacts of the uses of mobile tools on urban design. The second Mobiance workshop, held in Nantes, France, at the beginning of October 2015, focused on captors/sensors interacting in cities. Captors/sensors stand for connected devices, private and public ones, mobiles and fix ones, visible and invisible ones, interacting in public space. The key issues that the workshop addressed were: How these connected devices transform urban ambiances? What are the new forms of interaction and communication they will produce in urban space? What are their impacts on urban daily practices and on urban design? What technical and political issues arise from their multiplicaton and interactions? Twelve students during three days explored these issues and envisioned future scenarios.
We will first present the four proposals produced by the students, before to discuss the main outcomes of the workshop. In particular, we will show how emotional dimensions of urban digital experience have been emphasized by the students, although this was not specified in the initial issues of the workshop. Finally, we compare the four 2015 proposals with the ones developed in the 2013 workshop.
Context of the workshop and proposals descriptions
Twelve students from different areas (engineers, architects, urban planners and managers) were invited for three days of work in Nantes. Organized into four multidisciplinary teams, they were asked to produce scenarios of interaction between human-sensor communication interfaces and users in public spaces. The question was how to filter, aggregate, contextualize and disseminate relevant information in a context of multiple and continuous flow of data. Students had to envision specific urban situations and to build, illustrate and present a coherent and relevant scenario at the end of the workshop. They were asked to consider captors/sensors interaction and uses with no technical limits, and they were pushed to work with various sensory modalities: light, sound, haptics, vibration, odour, etc. The following presents the four proposals regarding the interaction between people, emotion, and the city.
Data clothing, data sharing
The first proposal, “Data Clothing, Data sharing” (by Cecilia Chiarini, Capucine Lonjon, Manon Seppecher), was based on a clothing metaphor. Each individual generates data: he/she carries data, digests them and new data emerge from this process. This information constitutes part of the identity of the individual. Hence, it becomes necessary to distinguish between public and private data, and which to disclose or to keep private; this is the challenge of virtual identity and privacy. In developing the concept of Data Clothing, the issue of data identity is pushed further and formalized in the form of clothing. Individual data may no longer be virtual but physically communicated or represented: thus clothes may become an interface that enables new interactions between people and their environment in the daily city experience. Hence, according to this team, each individual could decide to wear, display or share personal data through clothes, giving different level of interaction. The city would be able to capture the data generated by the individual and to interpret, assimilate, and react to them. The urban space itself would be able to generate information. Finally, the urban environment becomes a place for Data Sharing among individuals and between the individuals and the city.
Physorial Heritage
The second project was named “Physorial Heritage or creating an emotional heritage with the memory of places” (by Carole Bodilis, Anna Leonte, Léa Renucci). Physorial heritage relates to the idea of keeping a physical track of what is not tangible, i.e what comes from the sensory field. In the proposal, public spaces would be equipped with sensors that collect the different sensory energies released by on-site users at a specific time. The sensory heritage is progressively created by inhabitants; the place collects these memories and makes them available to future generations. Data are collected and interpreted as elements that contribute to generate an ambiance in the most physical sense (odors, colors, shapes, etc.). The temporary sensory dimension is collected by the Physorial Heritage system as a fingerprint. Later, people who will visit the place will be able to connect to these ambiantal memories and to feel them again. Thus, the device would allow to create an emotional heritage and then to assign emotional values to places beyond their functional values.
Emotional cloud
In the third proposal, “Emotional Cloud” (by Clémentine Houdoyer, Louise Vautier, Irène Vegetti), the relevant city element is the air, considered as a medium. Actually, in this proposal, emotions are shared not only verbally nor virtually, but they are also exchanged immediately and playfully through the air. Thus, the air participates in interactions between citizens and it can also play with them. Individuals can convey emotions using the surrounding air through colored breathable non-harmful particles. Indeed, each individual would possess a device that will capture his/her emotions and may project them in the air by activating the particles… The tool would color particles in the air following the emotion chosen by the person creating the cloud. The recipient of this colorful cloud will be covered with color and will feel the embedded feeling. Once completed its task (and only after), this colorful cloud will vanish… However, in the city, air is not uniform and static, It comes and goes uncontrollably. The air thus becomes also an actor of the interactions between people: cloud transmission would occur thereby not only to known persons, but it could also reach strangers. This new medium would change the way people interact: its immediacy would help to improve communication passing through emotions, its playful side would break barriers and even transform communication in a game.
Symbiosis
The last proposal called “Symbiosis” (by Julie Milovanovic, Quentin Parizot, Arnaud Prugnière), imagines a future city where street furnitures and city dwellers are intertwined through a new type of language: the one of collective emotions. The urban landscape would adapt itself in real time according to the dominant moods, revealing an emotional architecture of a new kind. In this world, every citizen would feel instantly, according to his/her free will, the mix of emotions surrounding him/her. The vibrations would be the foundations of this new language. The city could inform us of collective emotions in real time using a sophisticated vibratory system, and each citizen would have a sensor to receive it. By capturing the emotional data of each individual, mixing them to bring out the very essence of the collective mood, and transmitting it through a vibrational frequency, the city would speak with us the language of emotions. Basics emotions, that are joy, anger, sadness, disgust, fear and surprise, would be captured from each individual through an integrated chip in the internal ear, that could also be a receiver and therefore allow everyone to attune with his/her urban environment. Tomorrow’s architects and artists would participate in the development of emotional landscapes. Urban furnitures would react in real time to the collective moods. Illustrating “mood symphony” of the group, vibrations would result in a scalable map in real time showing people’s temper. Anybody would be able to observe changes in the mood of a given place: public square, business, neighborhood, entire city, etc. People would communicate differently, through this new sensory and sensible augmentation.
Analysis and comparison with the first Mobiance workshop
The proposals resulting from the 2015 Mobiance workshop present four different ways to express and share emotions without worrying about their dissemination and reception. Thus, even if the free will of the individuals still exists (choice to be tuned or not in Symbiosis, choice to show or not in Data Clothes), the proposals imagine scenarios where people would be immerged into ambiantal visible/sensible emotional fields. Intimacy vanishes to allow collective interactions with people’s moods or emotions. What would be the behaviour of people in such worlds where emotions are ubiquitous? The same questions asked by (Kassabian 2013) about music in ubiquitous listening could be transposed in a world filled with ubiquitous emotions: How individuals could react to these invasive emotions? Where to direct attention? What amount of attentiveness needs to be paid to them?
It is surprising that, in the student’s proposals, the city as a built entity disappears. Its interstitial space, together with people interactions, become the main urban issue. The material city is thus transformed into a stage for social and interactive life of people. In the last scenario, collective emotions will even “design” the urban space itself.
In the four proposals, the urban experience of each individual is affected by its constant connexion with other feelings and emotions. This could be interpreted as an extention of the “permanent alert” state defined by permanent networks connexions through mobile devices (Boullier 2011). This new state affects the way to go thought cities. (Boullier 2011, 2015) develops the concept of habitele which is the whole environment of digital entities of a person that also corresponds to the personal data ecosystem one can carry to augment his/her environment. The Data Clothing proposal is a habitele metaphor. The emotions shared in the four proposals define a kind of augmented ambiance through the mobile carried ambiances.
As recently stated by (Abiteboul, André & Kaplan 2015), everybody has data but we do not always control data access by other parties. The authors examine how people manage their digital lives in a word where data is considered as a “vital asset”. Their anwser is through a “Personal information management system” (PIMS). This PIMS is more or less a digital home for the user who regains the control on his/her data. Who handle the data, who supervise them, was not an issue addressed by the workshop proposals. (Kaplan et al. 2012) state that the problem is more in the data construction. Every data is made/designed, acquired or recorded for a specific purpose. They are different mediation ways. In the workshop proposals, data are only seen as freely given and the mediation and the purpose are not raised issues. This is correlated with the supervision question.
The proposals of the 2015 Mobiance workshop differ slightly from those of the first Mobiance workshop two years earlier (Servières et al. 2014; Siret et al. 2014)[3]. In the first edition, the students were asked to produce proposals dealing with new uses of mobile tools for urban design in relation to ambiances. The proposals were mainly uses cases of urban design tools on mobile devices. Mobility was used to give meaning to the ambiances in urban design. Thus, in these proposals, the goal of urban design was to identify places where ambiances would be considered as “poor”, and to suggest new developments to improve them. Ambiances were also considered as a communication medium for city leaders that could bring city dwellers who share the same “sensibility” to discover new urban spaces. The limit of these approaches was to depreciate some parts of the city, and levelling the ambiances around consensual experiences.
In the 2015 workshop, the “no limit in the technic” was fully taken into account by the students. They have imagined new urban situations were the tool itself is inherently mobile because it is a part of every individual, carried without even thinking about it. Thus for these students, mobility is not an issue, it is a starting point. The mobility does not give new meanings to urban world, but it allows to share more emotions. In the contrary, in the previous workshop, the student proposals were limietd to classical mobile applications.
The first Mobiance workshop brought to light the need of two information systems. One would be composed by physical sensors collecting any place and any time a set of quantitative physical parameters regarding temperature, sound, wind, land use, etc. Then this information would be supplemented by personal quotations that would give them meaning and singularity. In the 2015 workshop, the separation between physical data and personal apreciations was not even made. The information system itself was considered as integrated: data are everywere, constantly accessible, and people are always plugged.
In both workshops, the proposals develop scenarios that take place in a hyper-supervised world. The question of who is the supervisor is not raised by the students. They have some concerns about the limits for the individuals, but nothing at a larger community and political scale. It seems that for the concerned generations, students and young workers under thirty, tracking of individuals is a necessary evil if it is designed in the service of public good, served by a “public authority” with very blurred edges.
Nevertheless, we notice that from the first Mobiance workshop to the second one, the scenarios developed by students reffer to very contemporaneous questions, shifting from current connexion and data sharing problems, to the more intimate issue of emotion sharing. Thus, the four scenarios of the 2015 workshop focused on emotional communication. The workshop arised questions about the future of citizen and city interaction, and gave us clues on how young people see their actual world while showing us the way they dream their future.
Acknowledgments
The 2015 Mobiance workshop was made possible thanks to the Alliance ECN-ENSAN-AUDENCIA and the International Ambiances Network support. Thanks to all the participants: Carole Bodilis, Cecilia Chiarini, Clémentine Houdoyer, Anna Leonte, Capucine Lonjon, Julie Milovanovic, Quentin Parizot, Arnaud Prugnière, Léa Renucci, Manon Seppecher, Louise Vautier, Irène Vegetti and to the jury: Aurore Bonnet, Thomas Leduc, Valerio Signorelli.
References
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Siret D., Servières M. and Lescop L. (2014), Communication multimodale et collaboration instrumentée pour le design urbain : opportunités et risques des outils mobiles analysés à travers l’expérience du workshop Mobiance. In Leclercq P (Ed), “COMMON’14. Communication multimodale et collaboration instrumentée”, Atelier des Presses de l’ULg, Liège, Belgique
Authors
Myriam Servières is an associate professor in computer science at ECN since 2006. She obtained her MSc and PhD in Applied Computer Science in ECN in 2002 and in University of Nantes in 2005. Her research activity takes place in the CNRS JRU « Ambiences, Architecture and Urbanity » where she study Computer Vision and Image Analysis, GIS, Augmented Reality and the use of mobile tool for urban design.
Barbara Piga is Adjunct Professor in Urban Design at the Politecnico di Milano (PoliMi) since 2011. She is research fellow (since 2010) and scientific coordinator, with Eugenio Morello, of the Laboratorio di Simulazione Urbana “Fausto Curti” (labsimurb – DAStU) since its foundation in 2007. At labsimurb she is project leader and responsible for the experiential simulation research. She holds a Ph.D. in Urban Planning from PoliMi (2010).
Daniel Siret is a researcher for the French Ministry of Culture and Communication at the Graduate School of Architecture of Nantes, and he is currently the head of the CNRS laboratory AAU (Ambiances, Architectures, Urbanités).
Quelques extraits d’emails reçus de la part des participants à l’issue du workshop
A great experience to think out of our mental schemes. Rencontrer des étudiants d’un univers différent du mien, faire appel à sa créativité sur un sujet des temps modernes et futur, puis redescendre et atterrir progressivement pour en sortir un projet, le maquetter et le présenter, c’était franchement génial. Une des grandes forces de ce workshop c’est la rencontre de profils différents, avec des formations différentes, surtout ne changez pas cela ! Ce caractère multidisciplinaire est très enrichissant, c’est loin d’être facile de travailler avec des personnes qui n’ont pas la même perception des choses mais c’est ça qui nous amène à penser différemment et ça m’a beaucoup appris. […] de manière générale j’ai trouvé que ce mélange disciplinaire nous amène à clarifier notre pensée au sens où il faut pouvoir l’expliquer à des personnes qui n’ont pas la même démarche de réflexion. Je crois avoir d’abord beaucoup appris des membres de mon équipe. Nous avions des façons de penser, des méthodes de travail, et des parcours différents, et il nous a fallu nous écouter et apprendre à remettre en question nos idées. Ces rencontres ont été très enrichissantes. J’ai apprécié le partenariat avec l’ECN et AUDENCIA, car nous avons des manières de travailler très différentes et ce fut enrichissant de réfléchir sur la même question avec nos trois points de vue. Nos discussions étaient plutôt houleuses mais au final, nous étions tous convaincus de notre proposition. … J’avoue m’être sentie en difficultés au début du workshop, je ne savais pas par où commencer d’autant que je ne suis pas spécialiste du sujet. Ceci dit c’est aussi pour cela que j’ai voulu participer au workshop : toucher à un domaine qui n’est pas le mien ; et je pense qu’être déstabilisés au début du processus nous pousse à sortir de notre zone de confort et donc à produire un rendu plus abouti. Cette volonté de nous sortir de notre zone de confort, je l’ai retrouvée dans la conférence donnée le premier soir. En effet, par cette présentation du futur permettait de mettre en perspective ce qu’on avait produit le jour même. J’ai beaucoup apprécié et aimé le workshop, c’était très enrichissant. Je n’avais jamais travaillé de cette manière : les associations d’idées, 3 jours où l’on ne fait que penser et partager ses idées. Ce workshop m’a aussi permis d’appréhender le domaine de la recherche. Je perçois plus clairement les enjeux d’un tel domaine. Sur le plan pédagogique, j’ai beaucoup appris des techniques de créativité mises en jeu, je n’étais pas habitué à raisonner comme cela. |